lundi 15 février 2010

dimanche 14 février 2010

la route entre podgorica et sarajevo.
on a serpente pendant des heures sur des routes tellement etroites que j avais peur de la mort. autour et au milieu de montagnes monstrueuses, noires- roche et sapins, et les cretes blanches pour toujours. et au fond du ravin-canyon, un cours d eau immense et tres bleu. large de plusieurs dizaines de metres... et pour la longueur, on l a suivi pendant si longtemps... il etait loin, au moins 200m en contrebas. mais l acces au contrebas etait a quelque 50cm des roues du bus. c etait un peu intimidant comme paysage. et a mesure qu on se rapprochait de la bosnie, il y avait davantage et davantage de neige. bien 40 ou 50cm- parfois un metre, qui faisaient ployer les sapins. j ai cru qu on arriverait jamais. et quand la nuit est tombee j ai cesse de m en faire. comme je ne pouvais plus voir le vide, alors il n existait pas.

sarajevo bosne i hercegovine

la ville a l air d avoir un drole de dessin. c est un grand rectangle de 10km par 2. on verra demain.

le dimanche 7 fevrier a podgorica c est maintenant

et a 13h35, on prend le bus pour sarajevo.
mais d abord, on s est leve a 7h et c etait le debut de l errance qui s appelle comment on va au montenegro. les bus, les taxis, tout le monde voulait nous emmener, personne n allait au montenegro. enfin, les taxis, oui, mais nous pas avec eux. on a fini par monter dans un minibus mais la communication etait tellement difficile qu on a failli descendre. on etait pas surs du tout de la ou on allait, ni de combien ils voulaient pour nous emmener quelque part. finalement. tout est bien. ils nous on depose a la frontiere.les hautes montagnes. noires et pelees. le lac. on a fait du stop et on est arrives a tuza, au montenegro. on a bu un cafe et une bande de momes nous a encerclee. ils etaient 600 milliards. non, c est une blague. ils etaient tres excites, gentils, mais on ne comprenait rien. c etait la famille bruda. on a voulu leur acheter un flacon de verni a ongle, ils nous en ont donne 7. c etait une bonne rencontre.
on a aussi croise un chien mort dans un ruisseau. sa queue bougeait. mais c etait le courant.
en sortant de shkoder, on a vu un premier chien- en fait il y en a absolument partout, le chien le plus moche du monde.presque mort a mon avis.tellement galeux qu il avait l air ecorche. a cote de lui, une enorme machoire de boeuf. splendide.
de tuza on a encore fait du stop et c est une dame tres sympatique qui nous a emmenes a la gare des bus de podgorica. on a failli mourir, comme souvent en voiture dans cette region du monde. les paysages etaient magnifiques- la route toute droite, bordee de pins, et des deux cotes, la montagne.

et maintenant republika crna gora.

et apres, c est a dire bientot, sarajevo. -on arrive a 19h30.

samedi 13 février 2010

n ayez pas peur pour nous! tout va bien et on est assez loin de la depression. alors evidemment il y a des moments plus difficiles que d autres mais ca va. et maintenant on est a sarajevo mais les nouvelles viendront plus tard. comme toujours.

Skopje suite et fin + Tirana

le 1er fevrier
on s est perdu, parfaitement. c est normal. des boulevards tous identiques cernes par des barres d immeubles. rien pour distinguer le quoi du tout. c est terrible. j en ai un peu marre de cette ville. froide. sordide. polluee. et le racisme ordinaire. heureusement il y a le quartier turc mais on ne le verra probablement pas aujourd hui... rien pour nous aider a nous de-perdre, pas meme le nom des rues.
on va bientot partir

aujourd hui c est lundi tous les musees sont fermes. et aussi les billets de bus pour l albanie coutent chers. 12 heures de routes. ca ne nous paraissait pas si loin.
c est pas gagne. niveau infrastructures, etc ca n a pas l air simple

il faut que je mentionne une boisson au ble qu ils fabriquent par ici. tres populaire. elizabeth a essaye de nous y faire gouter. je n ai pas pu. quelque chose dans le gout. ou bien dans l odeur. m evoquait du vomi. malheureusement j ai oublie le nom de ce nectar.

bientot dormir pendant 12 heures.

donc, le 3 fevrier vers 5h du matin. on est arrives en albanie. le bus etait pourri, on na pas trop dormi. apres la frontiere, pendant quelques secondes, on a cru que la carte d identite d hadrien avait ete perdue- puis non.puis on est la. en fait ca fait un peu plus d une heure, mais apres avoir marche pas mal, on a renonce a trouver l hotel loreni. il n y a pas de noms de rues. alors, on est assis dans un cafe. les gens sont agreables. la ville a l air agreable. on verra mieux quand il fera jour mais a priori je dis oui. mosquees, casinos, mercedes. drole de melange. avec des airs de ville du sud.creves mais ca va. pardon elizabeth mais skopje bof. par contre on est passes pres du lac d ohrid. il faisait nuit mais ca avait l air assez surprenant. paysages de montagne la neige tres epaisse. le lac immense. pas un nuage. les etoiles et la lumiere de la lune.

tirana jour 2. le soleil ca rend paresseux. on flane. on s installe aux terrasses des cafes. aujourd hui pres d un lac. ah! que c est bien. c est une bonne ville.mais je ne sais pas tres bien comment la photographier. et c est difficile d y travailler. demain on va s installer dans la famille de quelqu un d ici. florent.

le5.
il y a quelque chose qui a du mal a se mettre en place. on a quitte le ou on a passe deux nuits. on n arrive pas a joindre le type qui est suppose nous heberger. hadrien est parti verifier le numero sur internet. je suis assise sur un banc. gardienne des sacs. c est surement bizarre apres tout ce que j ai dis, mais si on ne rencontre personne, la, bientot, je vais avoir envie de partir.
etc

et voila, le 6 fevrier, on quitte tirana. on va a shkoder dans l espoir de rallier tres vite le montenegro. mais en fait probablement pas avant demain.je crois que tirana. bon. c est mieux s il y a une place prevue pour toi. comme dans beaucoup d endroits. hier soir on a du retourner dans le meme hotel pourri: notre hote ne pouvait plus etre notre hote. on est alles boire des verres ensemble et il a repondu aux questions qu on se posait sur le shqiperise. mais voila. il ne pouvait pas nous heberger. et le patron de l hotel faisait la gueule, il etait franchement desagreable. sans doute parce qu on le derangeait dans une soiree entre potes. alors qu on etait senses etre partis pour toujours. s il pense que ca nous a fait plaisir a nous de revenir dans son placard merdique.

et puis le meme jour, le soir. recapitulatif.
florent, etc
et ce matin. pas tres tot en fait. on a pris un petit bus pour shkoder. les nids de poule. les gens sur le bord de la route. les couronnes mortuaires, parce que oui, la route est la premiere cause de mortalite en albanie. les chantiers abandonnes. routes qui changent de dimensions sans dire pourquoi. avec des deniveles un peu surprenants, des flaques d eau qui evoquent des etangs...
et tout autour, les villages qui n en sont pas- il manque un centre, ou au moins une vague tentative d organisation urbaine... c etaient plutot des maisons eparses. souvent juste un rez de chaussee parce que les etages etaient inacheves. et les monceaux de detritus partout, sur le bord des routes, dans les rivieres, retenus par paquets autour des arbres. oh les belles guirlandes. et les carcasses de bagnoles. comme si l albanie etait la decharge de tirana.