Déjà happé par le
train-soleil
Mais penché par la vitre
Positionnement sensible
Où la bise
De la direction méticuleusement construite
Annule.
Déjà happé, déjà frappé sans heurt
Du sceau pâle-mort de la charpente sèche.
Contemplant le jaune clair du levant
A demi hérité
Celui de l'offrande, de la quiétude
Obscurcie de rite.
Dans la bonne configuration
La contemplation secrète du printemps,
trouble le bécher
tout entier rempli de pluie
solide.
Le reflet de l'enfant
Tapissé sur le dehors vert-bleu
Fuse.
Son jeu est sec et aigu
Il joue le jeu d'origine
En musique
Il tape dans toutes les couleurs
Est scindé en deux des pieds a la tête
Et l'ignore.
mercredi 7 avril 2010
dimanche 4 avril 2010
La mobilité bouclée de ton visage,
communication en amont du monde ...
L'agitation pixellise l'espace,
Paralysie flouttée du regard,
candeur succinte
qu'on croise en pleine marche.
C'est-a-dire : la vélocité du pas, le triangle desarticulé des jambes,
arpantant une perspective étranglée par le systeme nerveux.
C'est un paysage dichotomique, j'en entends la rumeur bigarrée,
le tintamarre assourdissant se décompose en
nuées crochues des boulevards alentour
amputés au regard.
Puis plus proche, vrombissements, vibrations catatoniques :
la fonte et la pierre
dialoguent.
Fréquences dissolues par l'habitude
autorise la surprise d'un tintement de clés
dans une main visible
qui file avec une rectitude tiède
vers l'oreille.
De la main et des doigts,
le regard grimpe le bras, l'épaule, le cou,
trouve un regard,
deux petit cercles en tension vers un point mobile de l'espace.
La lumiere est jaune, des ombres légèrement diffuses de fin d'après-midi.
Les yeux pivotent, les pas dérivent le décor sur la gauche.
A droite, le fracas de 4 secondes
d'un tram rouge et blanc cassé,
fendant l'air , rasoir-massue.
Le regard clignote,
bar, pub, sport pub, pub music pub,
GIRLS, GIRLS, GIRLS, GIRLS !
Un imaginaire rutilent de voiture polies et carmens,
putes rebondies et cernées a dentelles.
Jolies fesses, seins abondants et regard interieur disloqué.
Certaines ont cette charpente de peinture médiévale,
les masses de muscles, de graisse, s'attachent de manière disgracieuse a l'os.
Tchèques, albanaises, ou macédoniennes, russes ...
La techno pourrissante et acide pilonne petitement le pavé,
suave canniveau.
Et l'incroyable surhumaine géometrie des milliers de carraux organisés en damiers,
noir, noir, blanc, blanc, noir
nombres incalculables de coups martelés, de cadence de pas qui scelle notre sol.
Tout ce jet concentré, unilatéral éclabousse la ville,
écume de bruit et flaques de silence.
Les pieds humides en aval de la masse pyramidale couchée
de la rue.
Devant eux,
la place.
Verte la place.
Une église brune perce le ciel
bleu.
Edifice si magistral,
d'une beauté si forte
que les arbres
en paraissent crucifiés.
Une orfévrerie de pierre de taille
oposée aux bourgeons tendres
vert pale
splendeur de billes végétales,
de cire.
C'est la que les pas portent
(eux : bousculés, invectivés de proche-en-proche par une rugosité silencieuse)
les voyageurs.
Ils saisissent
la techtonique fragile
des corbeaux, des corneilles,
des couteaux-plumes
noir-bleu
receleurs de monde
hypnotiques,
qui criblent le sol
en couture étroites
finement tissées dans le réseau de l'herbe.
Puis le regard s'échappe a nouveau,
les jambes-ciseaux tricotent dans l'air, encore.
Les passants font rebondir leur tête contre les murs de Prague,
murs pastels aux stries anthracites dans le sillage des voitures.
Quand ils la dirigent
vers la paleur éblouissante du ciel,
ce trou tangeant au monde,
trou au-dela du vide
dont ils prennent garde de ne pas déchirer
la fine menbrane protectrice
d'un coup d'ongle.
Se faisant,
ils offrent aux passants
des raccourcis
surprenants sur leur visage :
la rectitude circonflexe du nez
la fente de leurs yeux irrisés
le silence charnu de leurs bouches sanguines.
Je sais bien que c'est ici mais il nous reste du temps.
Je sais bien que c'est ici mais il nous reste du temps.
Je sais bien que c'est ici mais il nous reste du temps.
communication en amont du monde ...
L'agitation pixellise l'espace,
Paralysie flouttée du regard,
candeur succinte
qu'on croise en pleine marche.
C'est-a-dire : la vélocité du pas, le triangle desarticulé des jambes,
arpantant une perspective étranglée par le systeme nerveux.
C'est un paysage dichotomique, j'en entends la rumeur bigarrée,
le tintamarre assourdissant se décompose en
nuées crochues des boulevards alentour
amputés au regard.
Puis plus proche, vrombissements, vibrations catatoniques :
la fonte et la pierre
dialoguent.
Fréquences dissolues par l'habitude
autorise la surprise d'un tintement de clés
dans une main visible
qui file avec une rectitude tiède
vers l'oreille.
De la main et des doigts,
le regard grimpe le bras, l'épaule, le cou,
trouve un regard,
deux petit cercles en tension vers un point mobile de l'espace.
La lumiere est jaune, des ombres légèrement diffuses de fin d'après-midi.
Les yeux pivotent, les pas dérivent le décor sur la gauche.
A droite, le fracas de 4 secondes
d'un tram rouge et blanc cassé,
fendant l'air , rasoir-massue.
Le regard clignote,
bar, pub, sport pub, pub music pub,
GIRLS, GIRLS, GIRLS, GIRLS !
Un imaginaire rutilent de voiture polies et carmens,
putes rebondies et cernées a dentelles.
Jolies fesses, seins abondants et regard interieur disloqué.
Certaines ont cette charpente de peinture médiévale,
les masses de muscles, de graisse, s'attachent de manière disgracieuse a l'os.
Tchèques, albanaises, ou macédoniennes, russes ...
La techno pourrissante et acide pilonne petitement le pavé,
suave canniveau.
Et l'incroyable surhumaine géometrie des milliers de carraux organisés en damiers,
noir, noir, blanc, blanc, noir
nombres incalculables de coups martelés, de cadence de pas qui scelle notre sol.
Tout ce jet concentré, unilatéral éclabousse la ville,
écume de bruit et flaques de silence.
Les pieds humides en aval de la masse pyramidale couchée
de la rue.
Devant eux,
la place.
Verte la place.
Une église brune perce le ciel
bleu.
Edifice si magistral,
d'une beauté si forte
que les arbres
en paraissent crucifiés.
Une orfévrerie de pierre de taille
oposée aux bourgeons tendres
vert pale
splendeur de billes végétales,
de cire.
C'est la que les pas portent
(eux : bousculés, invectivés de proche-en-proche par une rugosité silencieuse)
les voyageurs.
Ils saisissent
la techtonique fragile
des corbeaux, des corneilles,
des couteaux-plumes
noir-bleu
receleurs de monde
hypnotiques,
qui criblent le sol
en couture étroites
finement tissées dans le réseau de l'herbe.
Puis le regard s'échappe a nouveau,
les jambes-ciseaux tricotent dans l'air, encore.
Les passants font rebondir leur tête contre les murs de Prague,
murs pastels aux stries anthracites dans le sillage des voitures.
Quand ils la dirigent
vers la paleur éblouissante du ciel,
ce trou tangeant au monde,
trou au-dela du vide
dont ils prennent garde de ne pas déchirer
la fine menbrane protectrice
d'un coup d'ongle.
Se faisant,
ils offrent aux passants
des raccourcis
surprenants sur leur visage :
la rectitude circonflexe du nez
la fente de leurs yeux irrisés
le silence charnu de leurs bouches sanguines.
Je sais bien que c'est ici mais il nous reste du temps.
Je sais bien que c'est ici mais il nous reste du temps.
Je sais bien que c'est ici mais il nous reste du temps.
Bratislava 15-18mars
Wien 18-24mars
le 18mars
le stop a marche. et assez facilement aussi. c est mieux que le bus.
on est arrives a 15h et vienne est vraiment la reine des gateaux. tous les monuments les batiments immacules et plein de dentelles. comme cette ville a l air riche et comme le prix de la biere a augmente, he he.
mais il fait un temps splendide. le soleil est partout. l art aussi. il y a un nombre incroyable d expositions partout partout vermeer warhol picasso ensor c est partout
quel dommage on ne peut pas rester longtemps ce n est pas possible
merde aussi la table est a l ombre c est pas de chance
et surtout on n a pas ou dormir
le seul hotel abordable est complet. bof. on trouvera bien quelque chose.
et la langue allemande aussi, ca c est rigolo, de comprendre enfin quelque chose meme si c est peu.
quel luxe partout ici. c est la folie. les voitures a cheval pour les touristes, etc, les cochers ont des chapeaux melons mais aussi des blousons d aujourd hui. ca fait pas serieux.
ah tout est complet. j espere que la fille va repondre au telephone.
le soleil chauffe mon dos c est delicieux et les tartines de confiture
je ne sais pas quelle heure il est mais tout s est retourne assez vite puisque christina a repondu au telephone
19h20
l ideal retournement de situation. on est les invites d un appartemeent qui ressemble a ceux qu on aime bien. on va dormir dans le couloir. c est le bordel. on est contents. pour le moment vienne c est bien. parce que vienne c est cher mais plein de vies s organisent pour contourner ca- que ca ne devienne pas un imperatif. et alors ici la nourriture est gratuite, depots de supermarches. et c est bien. on ne paiera pas le metro. chris est acceuillante et sympaathique. cool. elles se dessinent le mardi ou le mercredi. il y a des portraits de femmes nues partout sur les murs.
et puis viree nocturne dans vienne. et un concert au tunnel. on n a pas paye alors qu on aurait du. c est la vie. le groupe etait defini comme etant du rock-jazz-blues. c est possible. on discute la maintenent de musique noire et de musique blanche. c etaient des blancs qui faisaient de la musique noire mais qui du coup etait blanche sans doute possible. on parle de baggage culturel. differentes manieres d exprimer l emotion. trop de culpabilite chez les blancs. et chez les noirs de l insousciance jusque dans le desespoir. c est dur pour des blancs de jouer la musique de l esclavage des noirs que leurs parents ont reduits en esclavage. mais la musique etait bonne. etrange. sans leur grande maitrise- si, quand meme, ca aurait pu tomber dans le mauvais gout -dans la famille des bikers americains, je demande, etc le plus vieux, le guitariste etait tres fort- quand il jouait, au plus fort de l emotion, il ouvrait grand la bouche et ressemblait a lucie la clocharde de marseille.
fin marz a l heure des bourgeons qui suintent
prague 26mars-2avril
plus tard c est trop long
Wien 18-24mars
le 18mars
le stop a marche. et assez facilement aussi. c est mieux que le bus.
on est arrives a 15h et vienne est vraiment la reine des gateaux. tous les monuments les batiments immacules et plein de dentelles. comme cette ville a l air riche et comme le prix de la biere a augmente, he he.
mais il fait un temps splendide. le soleil est partout. l art aussi. il y a un nombre incroyable d expositions partout partout vermeer warhol picasso ensor c est partout
quel dommage on ne peut pas rester longtemps ce n est pas possible
merde aussi la table est a l ombre c est pas de chance
et surtout on n a pas ou dormir
le seul hotel abordable est complet. bof. on trouvera bien quelque chose.
et la langue allemande aussi, ca c est rigolo, de comprendre enfin quelque chose meme si c est peu.
quel luxe partout ici. c est la folie. les voitures a cheval pour les touristes, etc, les cochers ont des chapeaux melons mais aussi des blousons d aujourd hui. ca fait pas serieux.
ah tout est complet. j espere que la fille va repondre au telephone.
le soleil chauffe mon dos c est delicieux et les tartines de confiture
je ne sais pas quelle heure il est mais tout s est retourne assez vite puisque christina a repondu au telephone
19h20
l ideal retournement de situation. on est les invites d un appartemeent qui ressemble a ceux qu on aime bien. on va dormir dans le couloir. c est le bordel. on est contents. pour le moment vienne c est bien. parce que vienne c est cher mais plein de vies s organisent pour contourner ca- que ca ne devienne pas un imperatif. et alors ici la nourriture est gratuite, depots de supermarches. et c est bien. on ne paiera pas le metro. chris est acceuillante et sympaathique. cool. elles se dessinent le mardi ou le mercredi. il y a des portraits de femmes nues partout sur les murs.
et puis viree nocturne dans vienne. et un concert au tunnel. on n a pas paye alors qu on aurait du. c est la vie. le groupe etait defini comme etant du rock-jazz-blues. c est possible. on discute la maintenent de musique noire et de musique blanche. c etaient des blancs qui faisaient de la musique noire mais qui du coup etait blanche sans doute possible. on parle de baggage culturel. differentes manieres d exprimer l emotion. trop de culpabilite chez les blancs. et chez les noirs de l insousciance jusque dans le desespoir. c est dur pour des blancs de jouer la musique de l esclavage des noirs que leurs parents ont reduits en esclavage. mais la musique etait bonne. etrange. sans leur grande maitrise- si, quand meme, ca aurait pu tomber dans le mauvais gout -dans la famille des bikers americains, je demande, etc le plus vieux, le guitariste etait tres fort- quand il jouait, au plus fort de l emotion, il ouvrait grand la bouche et ressemblait a lucie la clocharde de marseille.
fin marz a l heure des bourgeons qui suintent
prague 26mars-2avril
plus tard c est trop long
Ljubljana
Les gens vus d'ici, en haut,
ce huitième étage qui surplombe la ville,
ressemblent à une photo italienne.
Les arbres, le béton et les passants rondouillards
palpitent de vie immobile,
lente vie qui se déploie dans l'air
et se ballade entre maitre et chien,
vibrant sur une laisse au rouge passé.
Et les petits fruits secs des arbres, piquants et ronds,
paraissent incrustés
dans le bitume sombre,
nervuré de verdure.
ce huitième étage qui surplombe la ville,
ressemblent à une photo italienne.
Imprimés sur l'argent de la pellicule,
dessin aigu
tracéau charbon.
tracéau charbon.
Les arbres, le béton et les passants rondouillards
palpitent de vie immobile,
lente vie qui se déploie dans l'air
et se ballade entre maitre et chien,
vibrant sur une laisse au rouge passé.
Et les petits fruits secs des arbres, piquants et ronds,
paraissent incrustés
dans le bitume sombre,
nervuré de verdure.
jeudi 1 avril 2010
texte
I
Termite-conscience.
Soubressaut de mon être,
je te dissous avec difficulté,
dans le creux de mes os,
dans le liquide synovial.
Je te fais tinter du craquement de vie,
tu y aquiers
une esthétique.
Il faut avaler tes sens,
faire des ruades,
les vieux disent aux plus jeunes,
"Connais-toi toi-même"
A l´aise Blaise Cendrars se pavanne,
Rimbaud pistolet au poing,
Celan dérive sur la Seine.
J´essaie donc d´être le Phoenix des ancêtres.
Les cendres sont, bien sur, encore chaudes,
ancêtres familiers ou simple passant,
c'est égal.
Avec eux, avec tous, je suis mort
et tous encore m'accompagnent.
II
Je serai un arbuste incendié
au milieu du désert,
Ce ne sera pas peu.
Et je vous trouverai,
un négrier a peau brune en Casamance,
je vous indiquerai en terre sainte,
Une jeune fille du nom de Salomée,
la foule veut l´abattre.
Ce coeur, de souffre et de salpetre,
est incomplet.
Vérifie sa charge, controle son humidité.
Irise une étincelle.
Détonation crépitante d´or
également livide et rougeoyante,
dans l'apaisement du soir.
III
Rassasié...
Peut-on l'être de ce même-miroir ?
Une sorte de noyé qui boit tasse après tasse,
qui se désaltère tout son soûl.
Il agrippe la masse vert-de-brun d'un tronc,
il l'agrippe de tout ses ongles
et les voit se briser sur l'écorce
dans le tumulte
des eaux.
Notre nom aussi s'écrira
dans
l'onde.
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